
Camille Narvalo
Adjointe au Pilotage Opérationnel des Dynamiques Transverses & CMO (Chief Maitresse Officer)
Email JavaScript requisLe Questionnaire façon Proust de Camille Narvalo
Le principal trait de mon caractère :
La maîtrise. J’aurais pu, à de nombreuses reprises, céder à la tentation d’éclater à mains nues ces punks sans chiens en cravate qui ont osé me défier (les fous). J’aurais pu fissurer bien des baies vitrées blindées par la seule force de ma pensée. Mais non. Je préfère le regard. Celui que Bruce Lee lançait juste avant l’impact fatal aux inconscients qui n’avaient pas su le lire. Je tiens ça de ma mère. À ceci près que je suis, il faut le reconnaître, bien plus bienveillante qu’elle. Elle, elle cognait d’abord. Et expliquait ensuite. Parfois.
Mon animal totem :
La mante religieuse, pour sa conception du couple qui allie clarté, efficacité et sens des priorités. J'aime sa façon élégante de régler la question de la charge mentale.
La qualité que je préfère chez un homme :
La clairvoyance. Celle qui lui fait comprendre, sans que j'ai besoin de lever les yeux, qu’il ne doit ni parler trop fort, ni tenter un trait d’humour. Ma patience envers les indésirables est équivalente à celle d’un drone militaire devant un attroupement suspect. Je fais d’abord le vide, puis éventuellement le point.
La qualité que je préfère chez une femme :
Exercer le pouvoir en silence, distribuer les rôles, désigner les coupables, et féliciter les hommes pour leur “leadership naturel”.
Ce que j’apprécie le plus chez mes collaborateurs :
Qu’ils sachent disparaître quand leur tâche est terminée.
Mon principal défaut :
L’inaccessibilité, mais je le cultive avec méthode.
Mon occupation préférée :
Convoquer des sous-directeurs d'administration centrale pour leur rappeler qu’un décret n’est pas une suggestion. J'aime les regarder s'enliser dans la boue grise de leurs pathétiques tentatives de justifications minables et tremblantes.
Mon rêve de bonheur :
Ma vie, telle qu’elle est.
Celle que je voudrais être :
La femme que même Dieu attend patiemment, implorant qu’elle le reprenne plutôt que de rentrer au paradis conjugal.
Le pays où je désirerais vivre :
Aucun pays ne me rend plus heureuse que la France : son charme insulaire et ses provinces ultramarines méconnues et si exotiques, comme l’Alsace et la Provence.
La couleur que je préfère :
Le gris anthracite. Celui des coursives du Nostromo, dans Alien. Une couleur propice aux embuscades, aux disparitions discrètes, aux réglages silencieux dans l’ombre. C’est la teinte idéale pour piéger les imprévoyants, ceux qui croient encore pouvoir triompher d’une créature féroce, indomptable, et nettement supérieure à eux.
La fleur que j’aime :
Celle qu’on dépose sur mon bureau en renonçant à sa famille, sa dignité et parfois à la vie, pour un regard de ma part.
Mes auteurs favoris :
En littérature jeunesse, Machiavel. En diplomatie, Mike Tyson. En médiation conjugale, Connor McGregor. Et pour la romance young adult, le documentaire de David Attenborough sur la reproduction des veuves noires.
Mes héros/héroïnes dans la vie réelle :
Le contrôleur SNCF qui verbalise une grand-mère en fauteuil roulant avec le sourire. Pas par cruauté, mais par respect absolu de la procédure.
Mon mot favori :
Celui que je glisse à 1h du matin, en refermant un dossier après deux heures de réunion convoquée à 22h30 par un message furieux sur la boucle Telegram du service
Le mot que je déteste :
“Spontanéité.”